jeudi 29 novembre 2018

Florence Sartori










Florence SARTORI 
Sculptures

« Une histoire de femmes, l’éternel féminin en partage. » 

Florence SARTORI travaille depuis toujours avec des artistes, musiciens, danseurs, plasticiens, comédiens.
« Au centre de tous ces mondes artistiques il y a l’humain, la voix, le corps. Tous ces mondes sont complémentaires, s’additionnent et sont sources d’inspiration pour moi : de la courbe de la phrase musicale, à la cambrure et la tension du corps chez les danseurs, de la prise de parole du comédien par la voix et le corps, au regard aigu des plasticiens sur le monde, tout trouve sa place dans un même cercle »
Très inspirée par la danse et le corps des danseurs, elle accorde une place particulière à la représentation du corps féminin dans la tension et l’étirement.
« J'ai beaucoup observé les danseurs depuis l'enfance. Que le corps puisse prendre une forme équilibrée, symétrique, sensuelle et parfois géométrique reste fascinant pour moi. Plus que le mouvement, ce sont les postures qui m’intéressent à travers la ligne, la courbe, la cambrure, la tension et l’étirement. Le corps féminin est devenu mon outil d’expression. »

"Courbes et volupté, souplesse et sensualité, éternel féminin tout en grâce et en légèreté, les femmes de Florence Sartori s’exhibent de patines vêtues. 
Voilà un début prometteur pour des femmes de terre à qui, il ne manque qu’un souffle, pour s’animer, telleS de nouvelles Eve aux cambrures bien dessinées. 
Ces femmes sans visage, parfois fragmentées, trouvent leur équilibre dans l’espace comme des arcs tendus, priseS la main dans le sac d’un geste suspendu. 
Etrange féminité que ces femmes sans psyché dont les courbes nous émeuvent par la grâce du trait et la légèreté du mouvement.
On comprend ici combien le geste créateur peut offrir d’émotion alors que ces femmes de terre cuite nous arrachent un frisson par un déhanché chaloupé ou une arabesque aérienne, à l’amplitude céleste, tournée vers la vie.
Une histoire de femmes, l’éternel féminin en partage."

Béatrice Hermesdorf pour les Ateliers d’Agora- le 7 février 2014

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