samedi 31 août 2019

christophe milcent












Christophe Milcent, sculpteur sur métal, à Rostrenen. Sous le titre de « Chevaux en liberté », le sculpteur a réalisé trois chevaux métalliques, installés devant le château de Rosanbo, à Lanvellec.
Pouvez-vous vous présenter ?
Originaire de Vendée, je suis venu en Centre-Bretagne, il y a une quinzaine d'années, pour suivre mon épouse.qui avait trouvé du travail à Rostrenen. Aujourd'hui, j'apprécie de vivre dans cette région à forte identité culturelle. À l'origine, j'étais dessinateur. Je suis venu à la sculpture par passion, après avoir essayé différents matériaux.
Pourquoi sculpter des chevaux ?
Cet animal a été très présent dans mon enfance : mon oncle élevait des pur-sangs. J'ai réussi à lier ma passion avec le travail de mon père, qui tenait un atelier de serrurerie et qui, en plus, m'apporte un coup de main de temps en temps. À l'automne 2013, mes deux premiers chevaux métalliques avaient été très remarqués, lors de l'exposition de sculptures monumentales de Kizellan, à Mellionnec. Je venais de les vendre quand la fondation du château de Rosanbo m'en a commandé trois, qui ont trouvé place dans le parc agencé pour permettre l'entraînement équestre. J'ai ajouté une amazone sur le premier.
Quels matériaux utilisez-vous ?
La structure est habillée de tôle récupérée sur des silos agricoles. La peinture est celle du silo. Je l'ai poncé et je l'ai verni.
Quant aux pattes, elles sont faites de tubes industriels que j'ai découpés pour fabriquer tous les éléments du sabot aux narines en passant par les oreilles.
À quoi reconnaît-on vos chevaux ?
Mes chevaux, un peu plus grands que ceux que l'on rencontre habituellement, mesurent 2 m au garrot et pèsent environ 500 kg. Je m'inspire du pur-sang arabe et je travaille sur l'équilibre, la vitesse, le mouvement. Pour moi, le mouvement est très important. Ils ont des traits de caractère que l'on trouve chez l'homme. Quand on regarde mes chevaux, on a l'impression qu'ils dansent. Ils sont légers, aériens. C'est ce que je cherche. Ceux de Rosanbo symbolisent la beauté de la vie et la fuite du temps.

le peuple de papier de jf glabik



vendredi 30 août 2019

françoise mayeras



















Françoise Mayeras nous dit :
Après de nombreux voyages, tous ces personnages rencontrés et non photographiés ont surgi par hasard en totems et idoles grâce au papier maché.

En février 1991, l'atelier-peniche coule. Toutes les sculptures se dissolvent pour nourrir la mémoire de la Seine et de la mer.

En mars 1991, je commence le ciment, qui, à l'encontre du papier, a besoin d'eau. Ainsi apparaissent des personnages, plus rudes, plus denses, plus solitaires, avec un vague espoir d'éternité.

En 1995, lors d'une balade, je découvre sur les rivages des bois rejetés à l'apparence de silhouettes. Ainsi commencent "les échoués". Sans intervenir sur ces bois, avec le temps, des personnalités uniques réapparaissent. En alliance avec le bronze, renaît ce qui semblait détruit.

le peuple de papier de jf glabik



jeudi 29 août 2019

gérard kerneis







Sculpteur du bois et du métal, il crée des formes figuratives et simples qui traduisent souvent par symboles ses coups de cœur ou de colère. Les relations humaines, le charme, les choses de la vie tiennent et nourrissent sa création, parfois éclairée de textes poétiques.

le peuple de papier de jf glabik



mercredi 28 août 2019

rieke van der stoep






















L’artiste
“On ne devient pas artiste, on nait artiste.”
L’art est pour l’artiste plasticien Rieke van der Stoep une façon de vivre et de ressentir.
La sculpture constitue pour elle une forme d’expression lui permettant d’exprimer parfaitement ce qu’elle ressent au plus profond d’elle-même.
Bien qu’elle n’ait choisi de s’engager dans une voie artistique qu’à un âge déjà "avancé", Rieke s’est toujours passionnée, depuis sa plus jeune enfance, pour l’art sous diverses formes. Elle a ainsi travaillé avec du textile qu’elle a conçu et fabriqué, s’est intéressée et adonnée au théâtre, à la peinture, au dessin, elle a réalisé des décors et a également fait du graphisme.
Rieke a dirigé, pendant un certain nombre d’années, son propre bureau de conception graphique.

Le but de l’art
Rieke estime que le but de l’art n’est pas tant de proposer une expression matérielle que de rendre un vécu interne. L’art lui permet en effet de donner forme à ce qu’elle ressent de l’intérieur au travers de ses sculptures.
Rieke : "L’art est une forme de communication à l’occasion de laquelle l’inconscient peut être modelé en un ressenti palpable. Ce que nous vivons de l’intérieur est notre véritable réalité. J’exprime matériellement notre fragilité mais également notre force par le truchement de mes sculptures."

Les sources d’inspiration de Rieke
Rieke s’étonne et s’émerveille de la vie en général, des règles naturelles qui régissent le développement de tout ce qui vit. L’envie de comprendre, de sonder au plus profond ces principes puis de leur donner forme constitue pour elle une quête perpétuelle. Elle puise son inspiration dans ses propres analyses dans un contexte philosophique touchant aux forces primales, à la pureté, à l’origine de l’humanité et de l’avènement des choses, mais aussi dans la nature. Elle donne forme au développement de la vie (l’évolution) ici-bas et dans l’univers.